Alonso, le sacre de la jeunesse.

Le Alpine F1 Team : ses pilotes, son actu etc.

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Alonso, le sacre de la jeunesse.

Messagede poop » Sam 16 Sep 2006 15:24

FERNANDO ALONSO Le sacre de la jeunesse

Par Martine Camus


A force de gagner des courses et des championnats de karting, Fernando Alonso s'est bati une jolie renommée en Espagne et au delà des frontières européennes. Sa jeunesse et sa remarquable asencion dans le contexte budgétaire longement etranglé en font un pilote prometteur, une valeur sûre à saisir. C'est exactement ce que pense Adrian Campos, ex pilote Minardi en 87 et 88, jadis sans grand succès, qui dirige à present une equipe de Formule Nissan en Espagne. Avec talent puisque pour la saison de lancement de cette discipline en 1998, son pilote, Marc Gené, a été sacré.

La première fois qu'Adrian Campos a remarqué le petit Asturien remonte au Marlboro Masters de Karting en 1996, au Palau San Jordi de Barcelone, ou Fernando s'est imposé. "Son casque a d'abord attiré mon attention. Decoré aux couleurs du drapeau espagnol, comme le mien lorsque je pilotais ! Ensuite, j'ai été subjugé par sa virtuosité. Il y avait du grand monde sur la piste : Jacques Laffite, Clay Regazzoni, Arturo Merzario, René Arnoux etc... Et de la bagarre aussi. Pourtant, ce jeune adolescant de 14 ans nous depassait tous ! Non seulement il nous empêchait de le doubler, mais il prenait un malin plaisir à nous repasser. Il y est parvenu à 3 reprises. Nous n'ouclierons jamais la facilité avec laquelle il le faisait !"

Son premier test au volant d'une voiture de competition a lieu en octobre 1998 sur le circuit d'Albacete, ville de la région de Castilla-La Mancha.
Fernando n'a que 17 ans, mais une fois sur la piste il demontre de telles capacités d'adapatation et il conforte Campos dans son envie de l'engager pour disputer la saison 1999 de L'Euro Open movistar by Nissan. Son père est heureux et inquiet à la fois.

"Vous êtes certain que nous n'aurons rien à payer pour cette saison ? demande-t-il plusieurs fois à Campos.
-Je prendrais tout en charge!"

Adrian se souvient de la jalousire que la seule evocation de son nom suscitait chez les autres pilotes. Ou du scpeticisme. Marc Gené, le voyant si à l'aise dans son premier galop d'essau, était mort de rire. Il ne voulait pas croire Fernando n'avait jamais piloté une monoplace avec uen boite de vitesses. Sur la fin de son test, il tournait dans les temps du Catalan.

Sorte de compromis entre la formule 3 et la formule 3000, cette discipline utilise de jolies monoplaces très performantes, concotés par l'italien Enzo Coloni et l'argentin Enrique Scalabroni. Elles sont animés par un moteur Nissan de 250 chevaux au régime limité à 8050 tr/min et sont chaussées de pneux michelin. Un vrai bonheur à piloter et pas un grand casse-tête à régler! Formule de promotion oblige, le quota de pneus se résume à 8 unités par Week End, plus 8 en guise de joker à utiliser sur l'ensemble de la saison. Enfin, un changement de pnesu obligatoire intervient lors de la deuxième mache de chaque course pour donner du piment et petit air de la F1.

Richement dotés, cette série attire des ecuries et des pilotes étrangers, donc possède une certaine aura en Europe. On y trouve principalement des jeunes gens en mal de Formule 3000 - pour cause de budget - et de purs espoirs désireux de percer. L'experience cotoie l'inexperience. La formule Nissan jouit d'une belle popularité auprès du public et d'une assez bonne cote chez les commenditaires, ce qui engendre de magnifiques decorations sur les carrosseries.

Ermanno Cuoghi pour maître à penser

La saison débute fin mars à Albacete, il y a peu de temps, theatre des premiers tours de roue de Fernando. 18 ans dans 4 mois et pas encore le permis de conduire en poche! Physiquement, un gamin dans le paddock. Psychologiquement, un modèle de cencentration, d'application et de modestie, saisissant tout conseil au vol tout conseil sensé. Il a en tout cas tout à apprendre du maître Campos! Au volant de sa légère monoplace à la tenue de route assez efficace, il prend ses marques dans la premières manche mais sort de piste et abandonne sur une faute....de débutant. Le succès ne sort pas de la maison puisque son coéquipier Angel Burgueno l'emporte. Fernando n'a pas du tout appreçié ce faux pas alors qu'il menait avec 25s d'avançe. Une maun sur l'épaule de Campos, il assure de réparer tout de suite sa bévue. A la surprise generale, il arrache sa première victoire dans la deuxième manche et déclanche de frénetiques applaudissements autour de la piste.

Dans cette ecurire officie un homme de sport automobile de très haute volée : Ermanno Cuoghi, personnage emblematique de la Scuderia de la belle epoque, un des piliers d'Enzo Ferrari. Fumeur invetéré, maigre le visage buriné et orné de moustaches à la Georges Brassensn archi-competant, il était le chef mecano de Niki Lauda chez Ferrari. Lequel lui a demandé de le suisvre chez Brabham-Alfa avant de rejoindre l'ecurie Minardi une fois Lauda retiré des affaires. Aujourd'hui à la retraite, installé en Espagne, il n'a pu se sevrer de la course. Alors il donne un coup de main à Campos qu'il a connu en F1, chez Minardi. Mais surtout, il devient le maître à penser du jeune Fernando. Peu à peu, il lui transmet sagesse et savoir faire en plus de renforcer sa maturité déjà peu commune pour son jeune âge. Un homme capital dans la formation du gamin en monoplace.

Les rencontres se succèdent. Désormais, la concurrence attend de pied ferme ce diable de Fernando. Le public aussi. A jarama, le circuit des Madrilènes, il abandonne au premier episode qui revient au français Laurent Delahaye. Mais prend une magnifique revanche dans le deuxième en dominnant sur la piste comme dans les stands durant le changement de penus obligatoire.

Les 4 et 5 septembre 1999, l'Euro Open Movistar by Nissan s'exporte à Donongton, Angleterre pour honorer ses 11è et 12è manches. Fernando ne fait pas de demi mesure. Parti en pole position pour la 5è fois de la saison, il domine de la tête et des epaules la premières manche et s'impose devant Manuel Giao, son plus corace adversaire. Le Portugais pu lui rendre la monnaie de sa pièce dans la 2è galopade s'il n'avait pas dû s'incliner lors du changement de pneus. La passe de 2 pour l'Asturien, décidemment champion aux stands comme ses mécanos! Une première en cette saison dans la discipline. Au championnat, la chance de se replacer en vue du titre...Giao mène avec 105 points, Alonso suit avec 101.

Plus que 2 occasion de retourner la situation en sa faveur. Fernando y croit et peut à présent compter sur une honnête expérience. A barcelone, il se classe d'abord 7ème de la manche enlevée par Giao, puis premiers de la "belle" devant Manuel. Ce dernier prend naturellement une nette longueur d'avançe au championnant avec 144 points contre 125 à son rival. Cet ecart aurait pu être plus important encore si, lors de son arrêt aux stands ou il pointait en tête, le Portugais ne s'y était pas retardé une fois de plus pour en sortir deuxième derrière l'espagnol.

La finale, enfin se joue à Valencia les 30 et 31 octobre : un grand moment pour cette piste qui accueille sa première course automobile officielle. Un invité "suprise" est dans les rans : Tomas Scheckter, fils Cadet de Jody, ex champion du monde de F1 en 1979 sur Ferrari. Le sud africain n'a aucun scrupule à gagner avec une infime avançe sur Alonso qui remontait sur lui à grandes enjmanbées : 0.070 s sur la ligne d'arrivées! Un tour de plus, et l'Espagnol en aurait fait une bouchée. Giao est releguée à la troisième place. Pas démonté sur 2 sous, le pilote d'Oviedo sort le grand jeu avec la fermeté d'un solide conducteur dans la deuxième periode. Scheckter est en tête ? Pas grave. Rusé, il effectue un changement de pneus précoce. Lorsque Tomas s'arrête à son tour, il a la désagréable surprise de repartir dans le sillage de Fernando, qui se voit pousser des ailes. Intouchable, il arrache la victoire à Tomas, finalement distancé de 6.4 s. Suivent Burgueno, son coéquipier à 7.5s et Giao à 9.2 s. La messe est dite....en asturien. Riche de 6 victoires, 9 poles positions et 164 points - contre 157 à Giao - Alonso est sacré champion de Formule Nissan pour la saison 1999. Pur exploit pour une première année d'apprentissage vis à vis d'un coriace de 10 ans so ainé, sensé détenir la science de la course.

Après Marc Gené, voiçi un deuxième champion façonné chez Adrian Campos Motorsport en 2 saisons d'existence de cette discipline! Celui mà, avec sa boulimie à franchir les etapes en défiant les lois de l'âge, est un vrai phénomène. Le maître est impresioné. José Rubio, journaliste espagnol et confident de Fernando de longue date, explique d'ou venait cette force exeptionelle pour un jeune de 18 ans : "Fernando ne se demonte pas, et ce, dans n'importe quelle situation. Même sous la pression. Et puis, il est soucieux de son materiel. Cette maturité dont on parle tant aujourdh'ui ne date pas d'hier.Déjà, du temps héroïque du karting, il savait obtenir beaucoup avec peu, c'est à dire une machine pas forcément au meilleur rendement." A l'époque il était aussi un fin stratège. "Je me souviens qu'il était capable de se pénaliser en qualifications ou lors d'une première amnche de course pour sortir le grand jeu dans la deuxième, lorsque les adversaires étaient techniquement affaiblis par un moteur ou des pneus fatigués".

Gouttes de sueur et larmes se mêlent et glissent des joues d'adolescent du pilote. Il est acclamé par des tribunes pleines à craquer. En repondant de la main à la foule, "Nano" - c'est à present son surnom, "grand garçon" - mesure l'etendue de son gain. Non seulement il n'aurat pas à rester une saison de plus dans cette discipline, mais il va pouvoir effectuer un test au volant de la Minardi sur le circuit de Jerez de la Frontera. Petite écurie, certes, mais qui a la réputation de détecter et de permettre aux apprentis stras de mettre un pied à l'étrier.

Frederic Dhainaut : "Le même regard qu'Ayrton Senna"

La "Scuderia" de Faenza, ville de la province italienne d'Emilie, a prevu de tester 2 jeunes ayant recemment gagné un championna : Giorgio Vinella, champion italien de Formule 3000 et le Suédois Peter Sundberg, champion de Formule 3 d'Italie. Très li à Gian Carlo Minardi depuis l'epoque ou il courait pour lui aux côtés de Pérez Sala, Adrian Campos lui a parlé avec enthousiasme du "petit Alonso", son récent lauréat ane Formule Nissan. Tellement prometteur à ses yeux qu'il a commençé à s'occuper de ses interêts. "Ce petit gars marche très fort, tu devrais le tester aussi!" Minardi accepte, par amitié pour son ancien pilote. Rendez vous est pris le 13 décembre 1999, durant les essais de Jerez ou le spilotes "maison", en particulier Marc Gené, doivent valider certaines pièces conçues pour le millesime 2000. Fernando ne veut pas rater l'occasion de se faire remarquer. Une formule 1 n'est finalement qu'un gros kart...

"En route pour Jerez, se souvient Frederic Dhainaut, alors enc harge de l'equipe d'essais Minardi, nous avaons fait une halte sur le circuit de Valencia, flambant neuf. Par l'intermediraire de Campos et du commandiataire espagnol Telefonica, les responsables de cette piste avaient demandé de faire une démonstration de F1 avec Marc Gené au volant. Une première pour ce genre de monoplace. Spectacle malheursement reduit à 3 tours, car dans le 4ème, le moteur a explosé! Nous étions à 2 jours des essais de Jerez et comme le jeune Fernando était dans les parages, il fallait profiter de sa présence pour mouler son siège et economiser du temps. C'est ainsi que nous avons fait connaissance du p'tit jeune....avant le temps.

"Je me souviendrai tout ma vie, poursuit Fred. En fin d'après midi, je suivais les operations avec Gabriel Pagliarini, notre chef mécanicien ex responsable de la Ferrari d'Alain Prost. Notre box était tapissé de moquette bleue. Les mécaniciens commençaient à installer son poste de pilote : siège, bacquet, pédales, volant....Soudain, enregardant le gamins'approcher de la monoplace enfin prête, survient une emotion qui me glace dans le dos. Il n'avait jamais auparavant conduit une Formule 1! Fernando monte dans cette machine, s'installe et nous donne quelques indiactions de manière à procéder aux derniers ajustements. Son regard était absolument incroyable! Dans le vide totaln comme si il pilotait déjà sur le circuit. Je me tourne vers le chef mécanicien et lui glisse :
Est ce que tu penses à la même chose que moi ?
- C'est lui, me répond-il!
Fernando avait strictement le même regard que le légendaire Ayrton Senna! "Des yeux à la fois doux et durs, trahissent une determlination absolue. Ils ne papillonnaient pas comme le font ces debutants qui decouvrent tout. Le petit était sur de lui, déjà en train de fraiire un temps...imaginaire. Ses mains aussi nous fascinaient. Soignées. Des doigts délis de chirurgien ou de pianiste qui accompagnent délicatement le volant plus qu'ils ne l'empoignent. Les mains de Senna caressant la preau retournée, un peu rapée par l'usure...Son premier rendez vous amoureux! Quand tout a été reglé, il s'est extirpé de la Minardi, nous a remerçié salué, et mançé un "A bientôt à Jerez!" en tournant les talons.

"Pagliarini e moi avons quitté le circuit sur cette impression etrange. Le soir, en discutant au restaurant de l'hotel, il y en avait que pour....Alonso! Gabriele m'a lançé : "C'est un super bon, rien qu'en regardant ses yeux, on comprend la volonté qui l'anime. Ce gars est hors normes" Et je le répète, le plus extraordinaire esy qu'il n'avait pas encore tourné! J'ai fait part à Minardi de cette forte impression, cette réincarnation de Senna. Il a tempéré. "Attention, il ne faut pas rêver, les fanbtômes n'existent pas! Attendons de le voir à l'oeuvre..."

En derapage contrôlé dans l'épingle, style Sébastien Loeb en pleine speciale de rallye...

Jerez, sud de l'espagn, le 13 decembre 1999. Region à tradition taurine, d'elevage de chevaux, de viticulture et, pour l'heure, de technologie de pointe sur le circuit ou toutes les equipes de F1 sont présentes pour une séance hivernale d'essais privés. C'est la journée consacrée au galop d'essai des aspirants pilotes. Vinella et Sundberg devoilent d'abord leurs savoir faire devant l'oeil avisé de Cesare Fiorio, directeur sportif de l'equipe, de Gian Carlo Minardi, directeur general, de Gabriel Rumi, propriétaire de l'equipe, et de Fred Dhainaut. Le novillero Fernando attend impatiemment son heure dans son habit jaune et bleu fonçé..."Les deux premiers ne m'ont pas impresionné, souligne Fred, puis c'est aoutr du "petit". La piste est très humide, délicate, ca ril a plu. Le revêtement de Jerez a la particularité de secher très difficielement, à tel point que lorsqu'il pleut le matin c'est foutu pour toute la journée"

Mise en marche du moteur et il demarre. Au grand étonnement de chacun, bien que n'ayant jamais mis ses fesses dans une voiture de F1 en action, il réussit l'opération sans difficulté. "Pourtant, renchérit Fred, avec le système d'embrayage au volant, ce n'était pas aisé. En principe 95% des novices calent! Lui est sorti dans l'allée des boxes, a bifurqué vers la piste et a pris la vitesse comme si de rien n'était. A l'oreille, chacun suit son parcour sur le circuit. Soudain, une ramise de gaz monstrueuse. Gian Carlo, sideré crie :
-Mais qu'est ce qu'il fait ? Il est fou ?
Au son de ses montées en régime nous devinons son rythme, ses audaces.Il roule trop vite, hurle Minardi, il faut l'arrêter tout de suite!
-Ne vous inquietez pas, lançe un grand pèrs près de nous, tranquille avec sa cigarette au bec. Il sait ce qu'il fait. Il n'y a aucun problème, Fernando va vous ramener la voiture en l'etat."

C'est Ermanno Cuoghi, attentif tel une sentinelle. Au bout de son tour rapide, la Minardi pointe son museau dans le virage à gauche en épingle à cheveux qui donne sur la ligne droite des stands. Assez délicat à prendre. Elle s'y inscrit avec force et determination le jeune maitrisant avec adresse une glissade de style Sebastien Loeb en pleine speciale de rallye...Sacré Fernando! Il vient de pulvériser un temps d'entrée, Deux secondes plus vite que les jeunes qui l'ont précédé, et à seulement quelques dixièmes des pilotes confirmés qui tournent en meêm temps que lui! En 3 tours exactement. Un premier de lancement, un autre pour cartonner, le troisième pour rentrer aux stands. Des années après, Fred se souvient de ces quelques instants comme s'ils ne dataient que d'hier.

"Il s'arrête enfin devant nous, remonte sa visière, lève les yeux vers Fiorio un peu pâle. Celui-ci se penche et, d'un ton paternel lui dit :
-Je dois t'expliquer quelque chose. C'est une Formule 1, pas un kart ni une formule Nissan. Il faut que tu t'habitues, que tu prennes tes marques virage par virage, que tu mémorise tout, en allant plus lentement, Après tu pourras forcer un peu plus.
Fernando écoute tranquillement les conseils de prudence en hochant la tête.
Compris ?
-Oui j'ai tout compris.
"Il repart de plus belle, encore plus vite! Au bout de 4 tours, il décroche le meilleur temps absolu devant le gratin de la discipline. Et toujours sur piste humide! Quelques-uns dubitatifs, murmurent : "Ce sont des essais privés, ça ne veut rien dire." Chez Minardi, nous étions très impresionnés. Sur l'ordre de Gian Crlo qui tient à récuperer sa voiture entière, un mécano lui fait passer le panneau fleché l'invitant à rentrer aux stands. J elui glisse : Ce type là, il faut tout de suite le mettre derrière un volant d'une F1!
-Non c'est prematuré. Tu te rend compte....18 ans, il est trop jeune!
-Oui, mais c'est un surdoué! Un futur super champion! Mieux vaut le mettre sous contrat aujourdh'ui que le laisser filer à la concurrence...
"Je ne veux pas m'encenser mais, à ce stade de sa carrière, j'étais celui qui était le plus convaincu des qualités d'Alonso,a vec le chef mécanicien de Minardi, Ermanno, qui en avait pourtant vu d'autres."


__________________________________________________________



Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'ai passé du temps à retranscrire tout ce post depuis un livre que j'ai acheté hier ("Fernando Alonso, le sacre de la jeunesse" de Martine Camus) et je vous ferais part de la plupart des faits marquant de la carrière d'Alonso.


Voilà donc, la suite viendrat plus tard !


J'éspère au moins que tout le monde aura pris la peine de lire le sujet en entier, merci à vous :wink:

PS : je m'excuse par avançes pour les fautes de frappes qui ont pu se glisser dans le sujet, n'ayant pris la peine de me relire, veuillez une nouvelle fois m'excuser :oops:
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Messagede Myster » Sam 16 Sep 2006 16:04

Hum... C'etait très interessant... J'ai tout lu et je te remercie pour le petit extrait !!

Décidement ce Fernando... Il va le ramener le titre !! =)
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Messagede SAD » Sam 16 Sep 2006 19:29

Merci poop

:a018
et... merde... si la R26 ne valait que ce que Fisico en tire.
Je m'explique : Peut-être que les quelques dixièmes qui font la différence, c'est grâce à Alonso.

Je savais que c'était un très bon pilote, mais là... on peut se demander si il ne serait pas en lutte pour le championnat même avec une McLaren, une Honda ou une Toyota (et avec une Ferrari, il serait peut-être déjà sacré pour un second titre...)

Je resterai supporter de Renault avant tout, mais c'est vrai que, même chez Mac, je suivrai Alonso...
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Messagede Heikki-spirit » Sam 16 Sep 2006 19:38

SAD a écrit:Merci poop

:a018
et... merde... si la R26 ne valait que ce que Fisico en tire.
Je m'explique : Peut-être que les quelques dixièmes qui font la différence, c'est grâce à Alonso.

Je savais que c'était un très bon pilote, mais là... on peut se demander si il ne serait pas en lutte pour le championnat même avec une McLaren, une Honda ou une Toyota (et avec une Ferrari, il serait peut-être déjà sacré pour un second titre...)

Je resterai supporter de Renault avant tout, mais c'est vrai que, même chez Mac, je suivrai Alonso...



Oui, en même temps je vous rappel qu'on a un 3eme pilote qui roule dans les temps que Fernando Alonso et qui d'après Pat Symonds a plus de potentiel... Puis qui rapporte plus de donné à Michelin, qui a une bonne faculté d'économie de voiture et pneus, et qui sera toujours pilote Renault l'an prochain, ...

Alonso dans une Mclaren ? Moi j'attend de voir (mdr) Monza n'était peut être que un avant gout, les moteurs cramé faut qu'il si habitue hein.
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Messagede poop » Sam 16 Sep 2006 19:43

De la Formule 1 « école » à Renault

La saison 2001 revêt d’une grand importance pour Fernando Alonso. A 19 ans, sans expérience de la Formule 1 puisqu’il n’a pas encore eu l’occasion d’accomplir les essais privés pour Minardi que prévoyait son contrat de 3 ème pilote, il est une fois de plus au point zéro pour faire de nouvelles « classes ». C’est le prix à payer pour qui ne dispute q’une seule saison dans chaque discipline. A ceci près que la Formule 1 n’est pas monotype. On y trouve des nantis et des déshérités. Minardi est une ecurie artisanale et basique pour cause de budget etriqué au plus juste. Luttant souvent d’une manière pathétique vis à vis des puissants « top team » de la F1 épaulés à raison de centaines de millions de dollars par de grand constructeurs désireux d’en retirer de copieux dividendes par leurs divisions commerçiales. Chaque année, l’autre « Scuderia » qui n’a rien à vendre sinon son courage et son système D, tire courageusement le diable par la queue pour assurer sa survie…Parfois jusqu’au dernier moment, car les pilotes de ses monoplaces attendent de savoir par quel moteur leurs voitures seront propulsées !

Sans garantie technique, sans avenir precis et moyens pour les payer grassement, Minardi n’interesse pas les vedettes de la discipline. C’est peut être ce qui pousse Gian Carlo à organiser chaque fin d’année un « volant » parmis les jeunes pilotes recemment titrés dans les disciplines compétitives. Il a un jugement sûr et, une fois la perle rare detectée, s’empresse de lui faire signer un contrat de 5 ans dans l’espoir qu’il pourra, à terme, c’est à dire quand le jeune sera formé, le monnayer.

Briatore va vite racheter le parchemin de Fernando

C’est exactement ce qui se passe pour le cas Alonso…avec une longueur d’avançe cependant, la classe du pilote n’ayant echappé à Flavio Briatore. Le patron de l’ecurie Benetton est en train de mettre en place une grande equipe Renault. Il veut s’approprier tout ce qu’il y a de meilleurs ou de prometteur sur le marché, autant techniciens quye pilotes, et, si possible au meilleur rapport qualitée/prix. Ce n’est pas la première fois qu’il frappe à la porte de Gian Carlo Minardi, son « auto école » personelle.

« Briatore n’a jamais découvert qui que ce soit, estime Frederic Dhainaut, à contre courant de ce qui se dit depuis des années. Du moins directement. Il avait procedé de la même façon avec Giancarlo Fisichella et Jarno Trulli pour lesquels il avait racheté leur contrat « en béton » à Minardi. On ne peut le blâmer pour ce marchandage qui ne profite exclusivement à la caisse de survie de son equipe. C’est tout en son honneur ! » Flavio, donc, a soufflé la politesse à Ferrari et Prost Grand Prix qui mouchaient en direction du jeune espagnol. Il a vite racheté le contrat de 5 ans de Fernando….pour ne pas risquer de le voir un jour filer à la concurrence et battre ses propres pilotes. Mais, lucide, il lui laisse apprendre les bases de la Formule 1 dans la petite equipe italienne avant de le faire débuter chez Renault.En même temps, pour compléter son éducation, Flavio doit lui faire faire quelques essais privés en plus du programme Minardi. Un bon moyen de surveiller de près sa progression et de l’habituer au fonctionnement d’une ecurie de pointe.

Le jeune espagnol qui n’est pas un element négligeable, fait partie, avec Trulli, Fisichella, Pier Luigi Martini, et d’autres pilotes non payants ayant séjournés dans l’ecurie émilienne. Non seulement ce volant ne leur coutait rien, mais il reçevaient un très bon salair. 250 millions de lires pour argent de poche ! Le « phenomène Fernando » ne se lasse pas d’assimiler pour pour voir un jour gagner des Grand Prix de F1, seule voie logique vers le championnat du monde. Son objectif ambitieux. « Il n’était pas toujours sérieux comme un pape, se souvient Fred, Fernando savait aussi se détendre, se défouler. Ce n’ets pas « Iceman » ! Bien que ce dernier sache déconner… !Fernando adore plaisanter, mais sa ne l’empêche pas de prendre son métier très au sérieux. Il se montre très sympathique avec les mécanos. Chez Minardi, il y a une ambiance particulière. Quand un jeune y rentre en formation, il s’y sent tout de suite à l’aise, en confiance. C’est une ecole pour tout le monde, pas seulement pour les pilotes. A la Télévision, lorsque les camera s’attardent sur les stands Ferrari, on peut reconnaître une bonne quinzaines de mécanos et techniciens ayant travaillés chez nous. Si Ferrari les enge, ce n’est pas pour rien ! L’ancien ingénieur de Rubens Barrichello chez Ferrari, Gabrielle Delli Colli, était chez nous avant. Aldo Costa aussi. Beaucoup de ceux qui font l’actualité de la F1 ont fait leur classes chez Minardi ! »

Un mois avant la reprise de la saison en Australie, l’equie italienne exsangue – on parle de dettes de 17 millions de dollars américains – trouve enfin en repreneur en la personne de Paul Stoddart, 45 ans. Un ancien gamin des rues de Melbourne qui a quitté l’école à 14 ans pour finir…..homme d’affaires milliardaire grâce à la création de sa compagnie, European Aviation, après avoir vécu quelques péripéties que lui seul connaît. Passionné de sport automobile depuis l’époque ou il n’avait pas un sou en poche, il a racheté la totalité de l’ecurie mais laisse Gian Carlo, son fondateur, au poste de directeur. Du coup, European Minardi peut s’offrir des moteurs pour 2001 ! Pas la crème des moteurs, il est trop tard pour la négocier…mais le V10 Ford vieux de quelques années et surnommé Pigeon Heart pour sa faiblesse. Mieux que rien ! Stoddart a prévu qu’ils seront révisés dans sa base aglaise de Ledbury, siège d’European Aviation. Suréquipé dernier cri, ce site possède un banc dynamique et une soufflerie. Tout le reste sera l’affaire de Faenza.

« Prêté » à Minardi pour faire ses classes en Formule 1

Fernando, toujours à la disposition de l’equipe malgré la venue de Stoddart est titularisé. « Je ne réalise pas tout à fait ce qui m’arrive. C’est venu si vite ! A present, j’ai tout mon temps pour construire mon experience. Je n’ignore pas que les gérants et les patrons d’ecuries ont toujours accordé deux saisons par discipline de promotion à leurs pilotes. Une pour apprendre, une autre pour gagner. Depuis longtemps, ma règle est d’y arriver le plus tôt possible. Cela conditionnait mon maintien dans la course car je n’avais ni fortune familiale, ci commanditaire. Je tire une certaine fierté d’avoir réussi dans appui de ce genre. Je me dit aussi que plus on s’attarde en chemin, moins on a de chances de réussir. »

L’écurie recherche un deuxième élément dont le nom apparaîtra au tout dernier moment : Le brésilien Tarso Marques, ex pilote de Formule 3 sud américaine, une saison de Formule 300 en 1994 chez Vortex puis 2 grand prix F1 – Bresil et Argentine – chez Minardi en 1996. « Historiquement, Tarso est le plus jeune à avoir debuté en F1, fait remarquer Frederid Dhainaut, son « découvreur ». Il avait à peine 18 ans. Sur ce plan, il a battu Mike Thackwell ! » Débuts précoces, mais sans lendemain, sinon cette année en 2001….Deux exemplaires de la Minardi PS01, conçue par l’equipe de designers de Gustav Brunner, sont chargés dans un avion-cargo pour Melbourne…Sans avoir pu béneficier d’une séance de « décrassage ». Le problème de Fernando est de n’avoir pas beaucoup roulé pendant l’intersaison. En decembre, Briatore lui a permis de faire un galop d’essais avec la Benetton-Renault à Barcelone. Il a obtenu le sixième temps devant, entre autres, Marc Gené (Williams BMW), Luciano Burti (Jaguar) et Jean Alesi (Prost-Peugeot). Puis quelques tours à Imola au volant d’une Lola F3000 d’European ou il a enterré tout le monde. Ajoutés à une centaine de kilomètres effectués avec la Minardi dans le courant de la saison précédente, cela fait peu pour un débutant.

A l’occasion de ce premier Grand Prix 2001 commence aussi un autre pur sang : Kimi Raikkonen, 20 ans, champion en titre de formule Renault britannique, lui aussi conçu dans l’éprouvette karting. Très jeune également, déterminé en diable et peu démonstratif, à l’image de Fernando. Trop concentrés tous les deux sur leurs sujets, il en oublient qu’ils sont entourrés de vedettes de la Formule 1 ! Le nordique possède un style haut en couleurs, celui du Latin est plutôt coulé. Pour le reste que des similitudes : il ne s’embarrassent pas d’explications fleuve, sont à l’aise dans leur bottines de pilotes, insensibles au prestige de la F1, à la pression. Tous deux font montre d’un talent supérieur à la moyenne et d’un potentiel de progression impressionnant.

Kimi, mieux servi par son matériel –une Sauber- termine l’epreuve avec un point. Fernando et sa modeste Minardi, qu’il a dû sommairement domestiquer sur le circuit de Melbourne, pointe à la 12 ème place. Cela aurait pu être mieux n’eut été de la pénalité de 10 secondes pour exès de vitesse dans les stands lors du ravitaillement. Le système de limitation de vitesse n’a pas fonctionné ! Il quitte les lieux frustré, déçu, et soucieux à la pensée qu’il n’y aura pas d’essais privés avant le re retour en Europe, c’est à dire après trois manches.

Cette première saison, en fait, sera une longue succession de qualifications pénibles de la 17 ème à la 22 ème place de grille. Pour ce qui est des resultats, lui aime qui aime tant produire les plus suprenants consécutivement…a dû ronger son frein, s’armer de patience et se faire une raison. Neuf abandons, dont 8 pour des bris mécanique, des classements obscurs entre la 10è et la 16è place…. En Belgique, après une spectaculaire sortie de piste au rechauffement, il prend quand même le départ de la course de l’avant dernières ligne, mais abandonne tout de suite après le dépar, la boite de vitesse étant hors d’usage. Treizième et bon dernier à 4 tours, Marques, le mal aimé des qualifications, doit tirer sa réverence, Stoddart lui préferant le Malais Alex Yoong pour attirer de gros commanditaires du même pays. On ne reverra plus Traso, psychologiquement « demolié par son père, personnage trop envahissant et méfiant qui l’a « brûlé » auprès des ecuries. « Flavio Briatore l’avait pourtant remarqué et lui avait proposé un contrat, confie Dhainaut. Et cet homme a incité Tarso à refuser. Dommage il avait un talent fou ! » Fernando lui, n’a plus que 3 courses à disputer pour l’ecurie italienne. Après le nouveau protegé de Briatore devrait intégrer Renault.

« Le plus dur reste à faire, le meilleur est à venir »

« Notre niveau de performances est délicat à vivre, admet Fernando mais je ne me décourage pas. Je n’ai que 20 ans et me dis que le plus dur reste à faire. Le meilleur reste à venir. Je fais le maximum avec ce dont je dispose, progresse pour agagner un jour des Grand Prix et devenir champion du monde. J’ai bon espoir de renouer avec la competitivité lorsque je serais titulaire chez Renault. Il sont très motivés, j’appreçie leur mentalité. Oui, le meilleur reste à venir »

Rien n’empêche, il a beau prendre la situation avec philosophie, parfois il fait un peu la « gueule »… »Un peu, c’est vrai, car je ne suis pas totalement satisfait. Même lorsque je gagne, il y a toujours quelque chose qui me dérange ! Sil m’arrive d’être vraiment heureux, personne ne le lit sur mon visage. C’est un trait de famille. Nous avons tellement travaillé fort pour y arriver ! On plaisante quand la vie est facile, mais quand il faut travailler dur pour gagner de quoi manger. Ou s’en sortir. C’est vrai, je suis plus sérieux que les jeunes de mon âge. Sans doute pour avoir vécu très tôt loin de ma famille, dans un monde d’adultes qui n’attendait qu’une chose et vite, des résultats. »

Au soir de la dernière épreuve 2001 à Suzuka, Kimi Raikkonen compte ses points : neuf. Fernando n’en a toujours pas mis un seul dans son escarcelle ! La faute à trop de paramètres techniques qui l’ont entravé dans ses tentatives de voir au moins une fois le podium à quelques encablures. Sa Minardi était une F1 honnête, très bonne voiture d’école aux performances limitées apr manque de moyens et de développement. Le moteur ne poussait pas trop fort non plus. « Ma saison a été complquée, soupire-t-il. J’ai découvert le monde de la F1, les circuits, appris comment on affronte un week end de cours, les discussions techniques avec les ingénieurs, la façon d’évacuer la pression. J’ai fait mes classes dans des conditions difficiles et les résultats n’ont pas été à la hauteur de mes espérances. Pour conserver le moral, je me répétais que les voitures me battaient, mais pas les pilotes ! Il y a eu de bons et de mauvais moments. Ces derniers étaient le prix que je devais payer pour mon apprentissage. J’ai énormément emmagasiné, c’est le côté positif de cette saison. »

Lorsqu’il prend congé de Gian Carlo Minardi, ce dernier est à présent persuadé qu’il est un cas. Un être à part peut être un extra terrestre ne respirant que pour la compétition ! Ce jeune pilote n’est pas tout à fait comme ceux qu’il a côtoyés jusque là ! Fernando lui a un jour montré les albums photos de famille. Qu’y a t(il vu pour prendre cet air éberlué ? Que des photos le montrant au volant de karts, de voitures de formule nissan et de formule 3000 ! « C’est sur, en voilà un né exclusivement pour être pilote ! Alonso possède une prédisposition naturelle pour la course. C’était un jeu lorsqu’il était petit garçon, c’est devenu une énorme passion au fil des années. Une raison d’exister. »


2002, pilote d’essais et de réserve Renault

Comme la logique le veut, Flavio Briatore lui met le pied à l’étrier de l’ecurie Renault dès le retour du Japon. Il entre enfin et pour une période normalement appréciable dans le fief d’un grand constructeur, gage de compétitivité en formule 1. Tous les moyens sont déployés : financiers, technologiques et humains. Rien de bien comparable avec ce qu’il a connu jusqu’alors. Et, naturellement, un objectif revu à la hausse chaque saison ! Jusqu’au titre mondial. Au mieux à l’horizon 2004, au pire celui de 2005.

Pour le championnat 2005, Jarno Trulli et Jenson Button auront la loure responsabilité de faire fructifier en course l’ouvrage des ingénieurs, techniciens et mécaniciens de haute volée s’activant à Enstone, ancien berceau de Benetton. Le département des moteurs RS22 reste en France à Viry Châtillon. Fernando, promu troisième pilote, apprendra à travailler selon le système de gestion franco-britannique et commencera son intégration. Il aura en charge toutes les comparaisons techniques en amont, de façon à valider les meilleurs éléments, ceux qui contribueront aux résultats futurs. Il accomplira aussi un programme de développement de la R202 durant toute la saison. Ce qu’on lui propose pour se mettre dans le bain technique n’est donc pas un travail de deuxième catégorie. Le moment venu, lorsqu’on le titularisera, il possèdera une excellent connaissance du matériel, du châssis au moteur, en passant par les pneus qu’il va devoir trier avant les pilotes officiels. Et puis, en sa qualité de pilote essayeur, il est d’ores et déjà réserviste. Il lui sera possible, le cas échéant, de remplacer Trulli ou Button….Commencer à 20 ans sous la bannière d’un géant de l’industrie est un sacré privilège. Qu’il est allé décrocher, il faut bien le reconnaître, en faisant sans cesse évoluer talent et expérience. De puis ses 3 ans, cela fait un bail d’expérience ! 17 ans. Presque un vieux routier par la durée !

Fernando a beau se préparer mentalement au fait qu’il ne courrait pas de Grand Pirx cette saison, l’épreuve de Melbourne, début mars, n’est pas facile à traverser. Il est bel et bien en marge du paysage officiel de la Formule 1 ! Le travailleur de l’ombre de l’equipe d’essais traîne sa silhouette d’adolescent désœuvré du box au muret des stands parmi d’autres travailleurs de l’ombre : les mécanos. Le tonnerre d’un moteur soudain mis en route et son coeur bat la chamade. Une monoplace qui déboule sur la ligne des stands pour rejoindre la piste, puis un coup d’accélérateur voilà autant de coup de poignard. Une liste de temps sans son nom le trouble. A quel rang serait-il ? A la rigueur, il peut s’imaginer une enviable position. « Si j’étais en action… » Mais il doit se rendre à l’évidence. Ni à Melbourne, ni ailleurs dans le championnat il pourra en faire baver à ses adversaires, ses futurs adversaires ! Et le soir, au restaurant, lorsque Jarno et Jenson déballent leurs anecdotes du jour, il les écoute religieusement sans y mettre son grain de sel.

En essais privés, Fernando a dépassé le stade ou il veut en mettre plein vue à son entourage. Il écoute, il s’applique, apporte des informations précieuses aux ingénieurs. Tout en renforçant son capital expérience au fil des mois, il grandi dans leur estime et s’impose aux dirigeants comme le pilote à intégrer absolument aux Grand Prix la saison prochaine. Au début de l’été, Flavio Briatore ne claironne t il pas à qui veut l’entendre qu’Alonso est l’avenir de Renault ? Parce qu’en plus d’effectuer un remarquable travail en coulisses, le jeune Espagnol se mesure parfois aux autres pilotes à la faveur d’essais privés. Et il y supporte aisément la comparaison ! Comme à Valencia, ou il s’approprie le meilleur temps devant Frentzen (Arrows), Fisichella (Jordan, Heidfeld (Sauber), Bourdais (Arrows) et les autres.
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Messagede renaultboy » Sam 16 Sep 2006 22:32

Merci Poop d'avoir pris le temps de tapper tout sa.
:a004
:a020
En tout cas le livre a l'air très bien ecrit, et on (re)découvre tout le talent qu'a Fernando. Et dire qu'il nous quittera l'année prochaine ...
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Messagede dex07 » Dim 17 Sep 2006 00:28

Merci bcp poop pour la peine que tu te donnes a nous réécrire tout ca :a004
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Messagede Kat6 » Dim 17 Sep 2006 11:12

Bourdais a testé sur Arrows??
FORZA FISICO :)
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Messagede poop » Dim 17 Sep 2006 11:17

Oui, il a testé la A23.

Il avait d'ailleurs signé un contrat pour être titulaire chez eux en 2003....


Sinon tu lis des trucs sur Alonso toi ? :b009
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Messagede Kat6 » Dim 17 Sep 2006 12:06

T'inquiète, j'ai juste lu cette phrase parce que ça parlait de Fisico, j'ai absolument pas lu le reste :a012
FORZA FISICO :)
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Messagede poop » Dim 17 Sep 2006 12:39

:b007 :a006 :a022
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Messagede noux » Dim 17 Sep 2006 13:02

Bien je crois que tu m'as donné l'envie d'acheter le livre.

:a020
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Messagede poop » Dim 17 Sep 2006 13:03

Vous êtes beaucoup, à vouloir l'acheter.

Je devrais demander de l'argent à l'editeur :b009
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Messagede Myster » Dim 17 Sep 2006 13:09

J'ai presque envi de me l'acheter... Mais je ne suis pas trop fan de pilote comme dit...
Faut que j'voye ;)
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Messagede Brett Sinclair » Dim 17 Sep 2006 14:20

Merci beaucoup Poop ! :a004

:a020 :a020 :a020

Par contre, dans le livre, parle-t-on de sa victoire à Spa 2000 en F3000 ?
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Messagede Brett Sinclair » Dim 17 Sep 2006 14:22

Dream Team a écrit:
SAD a écrit:Merci poop

:a018
et... merde... si la R26 ne valait que ce que Fisico en tire.
Je m'explique : Peut-être que les quelques dixièmes qui font la différence, c'est grâce à Alonso.

Je savais que c'était un très bon pilote, mais là... on peut se demander si il ne serait pas en lutte pour le championnat même avec une McLaren, une Honda ou une Toyota (et avec une Ferrari, il serait peut-être déjà sacré pour un second titre...)

Je resterai supporter de Renault avant tout, mais c'est vrai que, même chez Mac, je suivrai Alonso...



Oui, en même temps je vous rappel qu'on a un 3eme pilote qui roule dans les temps que Fernando Alonso et qui d'après Pat Symonds a plus de potentiel... Puis qui rapporte plus de donné à Michelin, qui a une bonne faculté d'économie de voiture et pneus, et qui sera toujours pilote Renault l'an prochain, ...


Et ben c'est une véritable obsession chez toi, Kovalainen ! :a022

Enfin bon, n'oublie pas qu'il n'a encore rien prouvé.
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Messagede Heikki-spirit » Dim 17 Sep 2006 15:46

Brett Sinclair a écrit:Et ben c'est une véritable obsession chez toi, Kovalainen ! :a022

Enfin bon, n'oublie pas qu'il n'a encore rien prouvé.



Quelqu'un parle d'obsession pour un pilote ? Tu as vu dans quel topic on est ? :b010 :a022


Il n'a encore rien prouvé ? Premierement ça depend des points de vue, et deuxiemement en F1 alors :b002
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Messagede Brett Sinclair » Mar 19 Sep 2006 13:06

Dream Team a écrit:
Brett Sinclair a écrit:Et ben c'est une véritable obsession chez toi, Kovalainen ! :a022

Enfin bon, n'oublie pas qu'il n'a encore rien prouvé.



Quelqu'un parle d'obsession pour un pilote ? Tu as vu dans quel topic on est ? :b010 :a022


En même temps, on est dans un topic Alonso, donc c'est normal que je parle d'Alonso. :b002

Dream Team a écrit:Il n'a encore rien prouvé ? Premierement ça depend des points de vue, et deuxiemement en F1 alors :b002


Bien sûr, je parle en F1, car en GP2, il a prouvé avoir un bon coup de volant... au volant d'une GP2.
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Messagede maximus » Mar 19 Sep 2006 18:44

Je me suis acheté le livre

j'ai trop hate de le lire ! ! ! ! ! :b010

Merci Poop pour se merveilleux trésor :b003

ViVe :a008 et bien sur :a010
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Messagede Heikki-spirit » Mar 19 Sep 2006 20:21

Brett Sinclair a écrit: En même temps, on est dans un topic Alonso, donc c'est normal que je parle d'Alonso. :b002


En même temps c'est mais alors pas du touuuuut ce que j'insinuais :b001 .


Brett Sinclair a écrit:Bien sûr, je parle en F1, car en GP2, il a prouvé avoir un bon coup de volant... au volant d'une GP2.


Oui et non pour le fait de rien avoir prouvé en F1, vous parlez des débuts incroyables de Alonso en essais privé hein ....
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